Dans le Kairouan des années 80, une jeune épouse découvrait sa nouvelle maison. Ne manquant de rien, un mari aimant et bienveillant exaucait ses moindres désirs. Malgré cela, Rkaya sentait que quelque chose lui manquait. Elle qui était auparavant l’incontournable «cordon bleu» de toute une famille. Elle se languissait du fait de ne plus pourvoir faire déguster ses mets délicieux à tous ce beau monde, elle qui aujourd’hui n’avait plus qu’une seule bouche à nourrir. Elle se rappelait comment on se bouscoulait pour ne serait ce qu’une pièce de son Makroudh «légendaire». Alors et en cachette, elle se faufilait dans le petit garage de l’arrière maison où elle mit en place un petit atelier secret. Le matin, une fois monsieur parti travailler, elle se donnait à coeur joie, préparant friture aprés l’autre, des tas de Makroudh ...
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